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HOL(), cycle de 4 expositions, Galerie Tinbox

Du 21 juin 2020 au 30 avril 2021   |   Partager   facebook twitter
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HOL( )
Projet curatorial dans le cadre du programme "Il faut cultiver notre jardin"
Galerie Tinbox Mobile #5


Dossier de présentation

4 artistes:
- Barbara Kairos - dossier de presse - site de l'artiste - Été 2020
- Hélène Bleys - dossier de presse - site de l'artiste - automne 2020
- Marie Labat - dossier de presse - site de l'artiste - début d'année 2021
- Guilhem Roubichou - dossier de presse - site de l'artiste - début d'année/ printemps 2021
4 expositions itinérantes galerie Tinbox #5
8 quartiers dans Bordeaux et Bordeaux Métropole
De juin 2020 à avril 2021

Commissaire d'exposition: Nadia Russell Kissoon

En raison de la pandémie de Covid 19, les dates des expositions sont approximatives et susceptibles de changer. Nous vous invitions à les consulter sur le site de L'Agence Créative.

Avec le soutien de la Ville de Bordeaux, du Conseil départemental de la Gironde et du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine

HOL()
La thématique curatoriale de ce cycle de quatre expositions réunies sous le titre " HOL( ) ", qui signifie " entier " s'inscrit dans le programme  " Il faut cultiver notre jardin " de L'Agence Créative autour de questions écosophiques : c'est-à-dire l'écologie abordée selon un angle holistique réunissant l'écologie environnementale, sociale, politique et mentale telle qu'elle est élaborée par Felix Guattari*.

Ce projet  interroge notre rapport au monde interconnecté :
" Si on est dans un monde éternel, il n'y a qu'à se laisser porter par les choses, on n'a pas à intervenir. Si au contraire on a le sens de la finitude, alors le problème se trouve reposé : qu'est-ce que je fais là dans le monde, je suis là pour un laps de temps donné, dans un contexte donné, qu'est-ce que je peux faire pour construire, reconstruire à la fois le monde et moi-même, à la fois le monde des valeurs et le monde des relations ?"

C'est de notre finitude et de celle de la terre dont il est question ici à l'heure où l'espèce humaine est la cause des plus grands bouleversements écologiques jamais connus : invasion des océans par le plastique, réchauffement climatique qui entraînera dans la prochaine décennie des déplacements de population en masse, pillage des ressources naturelles, extinction massive d'animaux, déforestation, pollution des sols, contamination aux pesticides, pandémies ...

Alors que les géologues affirment que nous sommes aujourd'hui entrés dans l'ère de l'anthropocène, comment les artistes s'emparent-ils de ces enjeux écologiques majeurs? L'art permet t-il une conscientisation et l'écriture de nouveaux récits?

*"Félix Guattari, Qu'est-ce que l'écosophie?, Éditions Lignes, IMEC, séries: " Archives de la pensée critique ", 2013, P.96


Depuis 1999, ces questions écosophiques sont au cœur des projets curatoriaux menés par Nadia Russell Kissoon. Son premier geste curatorial allant dans le sens d'une résilience possible de la nature et de l'homme a été de planter un des arbres du projet " Revive time Kaki tree project " de l'artiste japonais Tatsuo Miyajima à Cistude Nature au Haillan. Ce projet, qui a débuté en 1996 et qui perdure consiste à planter partout dans le monde des plaqueminiers sauvés par greffe par un biologiste suite au bombardement de Nagasaki. Elle a ainsi participé en plantant cet arbre à un geste artistique à l'échelle planétaire. Depuis cette action, la question écosophique revient de manière régulière dans ses champs de recherche.

Ces dernières années, elle a programmé des expositions dans la galerie Tinbox et ailleurs autour de ces questions à travers les thématiques de la résilience et de la résistance avec le projet sur les  adventices  de Laurent Cerciat ou Johann Bernard, de la symbiose avec Tommy Vissenberg et Delphine Gouzille, de la manipulation génétique avec Ema Eygreteau, de la palingénésie avec Barbara Schrœder, des plantes alliées avec Suzanne Husky, de la reforestation avec Oscar Lopez ou de la pollution nucléaire avec Lucie Bayens.